Mistero Buffo de Dario Fo

Mistero Buffo, est une satire sociale - remontant au moyen âge - des mystères chrétiens. Absurdes et cruels, ils étaitent dits, explique Dario Fo, par des jongleurs sur les places publiques et parvis, souvent au péril de leur vie, tant les traits décochés à l’encontre de l’église et des puissants y étaient vifs. Détournant à tour de bras les épisodes les plus exemplaires du Livre saint, le mystère bouffe raconte, entre autres, la crucifixion du point de vue des bourreaux : clouer un homme n’est pas une sinécure et comprend nombre de difficultés techniques...

Une pièce que les Cochons de l’Espace ont lancée en 2006. Reprise le Mercredi 13 Avril à 20h30 !

Texte de Dario Fo

Mise en Scène : Vincent Bonnet

Interprétation : Alice Borel, Johan Hénot, Sylvain Bisiaux, Carole Lamour, Natacha Demant, Gaëlle Dupont, Sylvie Lignères, Aurélie Vankesbilck, Marie Milville, Hélène Vandenbroeck, Frédéric Lecerf, Emilie Wisztorski, Isabelle Santerre, Matthieu Golivet, Amandine Collonge, Hind Essedraoui.

Salle Salvador Allende, Boulevard Robert Schumann,59370 Mons-en-Baroeul.

Tarif: 5/7/9 euro(s).

Réservations: 03.20.33.07.43 ou latroupe@lescochonsdelespace.net

Dario Fo (né le 24 mars 1926 à Sangiano, près de Varèse, en Lombardie, Italie) est un écrivain italien, dramaturge, metteur en scène et acteur, ce qui en fait un « homme de théâtre complet. »

Connu pour ses engagements politiques, Dario Fo est l'un des dramaturges italiens les plus représentés dans le monde avec Goldoni.

Dario Fo a une admiration sans bornes pour un dramaturge vénitien du XVI^e siècle, Angelo Beolco, dit Ruzzante, qu'il considère comme son « plus grand maître avec Molière. » Dans le discours pour la réception du prix Nobel de littérature qu'il prononça à Stockholm en 1997, il rendit un hommage appuyé à « un extraordinaire homme de théâtre de ma terre, peu connu ... même en Italie. Mais qui est sans aucun doute le plus grand auteur de théâtre que l'Europe ait connu pendant la Renaissance avant l'arrivée de Shakespeare. » Il insista sur la qualité du théâtre de Ruzzante, qu'il considère comme « le vrai père de la Commedia dell'arte, qui inventa un langage original, un langage de et pour le théâtre, basé sur une variété de langues : les dialectes de la Vallée du Pô, des expressions en latin, en espagnol, même en allemand, le tout mélangé avec des onomatopées de sa propre invention. »

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